La CEM par l'exemple
Ces exemples ne sont plus problèmatiques aujourd'hui car depuis 1996 tous les appareils doivent satisfaire à des normes de CEM. Cela signifie que l'on a vérifié que le fonctionnement des appareils, étaient satisfaisant en présence de perturbations et que les perturbations envoyés par les appareils, n'étaient pas trop importantes.
Pour les deux premiers facteurs, quand
il s'agit de perturbations conduites, on peut symboliser les couplages par
des capacités ou inductances parasites, entre le circuit victime et
le circuit générateur. L'impédance de la capacité
est d'autant plus faible que la fréquence est grande. Une partie du
signal circule donc entre les deux circuits ce qui peut causer des dysfonctionnements.
Pour l'inductance la chute de tension aux bornes d'un conducteur (inductance
linéique de 1 µH.m-1) est d'autant plus grande que
la fréquence augmente.
Quand il s'agit de parasite rayonnés, on montre que les champs électriques et magnétiques diminue avec l'augmentation de la distance r de la source à la victime. En 1/r, 1/r2, 1/r3 suivant la distance à laquelle on se trouve de la source, suivant la fréquence et suivant le type de source électrique ou magnétique.
Pour la réduction des tensions d'alimentation, elle diminue la marge de bruit. En effet supposons une électronique numérique alimenté entre 0 et 5 V et supposons qu'un niveau de tension compris entre 0 et 2.5 V correspond à un niveau 0 et qu'un niveau compris entre 2.5 V et 5 V correspond à un niveau 1. S'il est transmis dans un câble un nivau "0" tant que la perturbation n'exède pas 2.5V il ne se passera rien de mauvais. Maintenant, supposons que l'on travaille avec une tension d'alimentation de 3.3V. La marge de bruit se trouve réduite à 1.65V.