Serveur centralisé à distance de télésurveillance

Francois Rocaries

 

 

     L’étude concerne essentiellement un problème de communications multi-agents. Le contexte du projet est le suivant : il s’agit de la réalisation d’un serveur tel qu’il devrait être utilisé dans un centre de télésurveillance médicale. Ce serveur doit être capable de recueillir et d’exploiter les données/mesures bio-médicales issues des dispositifs de surveillance mobile/fixe du patient à domicile. Dans le même temps, il doit pouvoir :

 

 

 

-         L’objectif essentiel de ce projet est la redéfinition des protocoles de communications (et éventuellement des moyens de communications) entre le centre serveur et les deux types principaux de clients ( patients et praticiens).

-         Un objectif annexe sera la définition des interfaces « homme-machine » associés à ce projet.

 

 

-         Redéfinition des protocoles de communications : Dans la première étude, le scénario envisagé pour la réalisation des communications s’appuyait sur un principe de liaison « point à point » reposant sur l’utilisation de systèmes à base de modem. Cette solution semble, à l’heure actuelle peut satisfaisante et très en deçà  des possibilités techniques à notre disposition. De plus, cette solution ne tient pas réellement compte des impératifs réels de notre système final qui tient plus d’une architecture à base « d’agents indépendants » que du classique « client - serveur ». L’étude menée à l’heure actuelle semble privilégié un système plus souple et plus versatile mais dont la sécurisation sera plus complexe à mener. Sur le plan de la relation avec le patient, dans la mesure où l’on se focalise, dans un premier temps sur une utilisation urbaine, la solution optimale semble être l’utilisation d’un VPN (Virtual Private Network) utilisant les ressources matérielles des réseaux de télécommunications (filaires ou hertziens) existants. Dans cette partie, l’essentiel à assurer peut se résumer en deux contraintes : confidentialité des transferts et fiabilité des transmissions. En ce qui concerne la partie relation avec le praticien, on retrouvera les deux contraintes précédentes mais assorties d’exigences nouvelles en terme de rapidité de transfert. En effet, si l’on veut que les praticiens utilisent de façon normale les services qui leur seront proposés, il ne faut pas que les temps d’accès soient trop pénalisant. D’autre part, si l’on peut relativement bien définir la plate-forme technique implanté chez le patient il n’en est pas de même pour celle à la disposition du praticien ou des services d’urgences qui auront une tendance naturelle à réutiliser du matériel dont ils disposent et qu’ils maîtrisent. Il faut donc que le protocole de communications mis en place puissent être portable sur des plate-formes (et éventuellement des OS) très différents tant en terme de possibilité matérielles (débit, visualisation) que logicielles.

 

 

-         Amélioration des interfaces hommes – machines : Ce point va être très important dans la bonne acceptation et donc la bonne utilisation du service. En effet, si l’on veut pouvoir offrir au praticien autre chose qu’un simple relais téléphonique il faut que la manipulation des services offerts soit des plus conviviales. De plus, il faut que l’utilisateur trouve un confort d’utilisation le plus constant possible quelle que soit la plate – forme qu’il utilise. Pour cela il faudra que le service central « reconnaisse » les capacités techniques de son client et s’y adapte au mieux. Les techniques pour ce faire existent, encore faut il pouvoir les adapter au plus grand nombre de plates-formes possibles.